La-Viang Cuo redescendit l'escalier menant aux caves de l'Académie, le lendemain. Il trouva Vao-Jung prostrée dans un état de demi-conscience...
La-Viang Cuo dit : Tient Kwaï, je t'ai apporté quelques cachets de la réserve personnelle d'Hayasugi Hyatt Hatchan. Ils devraient t'aider à te détendre.
Vao-Jung dit : A...Ari'kami nu'o aribini.
La-Viang Cuo aida Vao-Jung à se redresser et son regard croisa celui de l'homine. Celle-ci prit le verre qu'il lui tendait et avala les cachets. Son masque était rongée par les remords et la peine. S'y dessinaient quatre fentes oculaires, déformées par la détresse, comme autant de percées sur un vide abyssal. Leurs mains se frôlèrent et La-Viang Cuo sentit son pouls s'accélérer.
La-Viang Cuo dit : Je viendrai dans la soirée t'apporter de quoi manger... Il te faut reprendre des forces. Ki'atal a fait des galettes justement.
Vao-Jung dit : Ce sont les kamis qui t'ont mis sur ma route La-Viang. Parle moi franchement. Est-ce que tu crois vraiment que je mérite cette seconde chance ?
La-Viang Cuo : Yui. Tous ici, nous aspirons à atteindre la sagesse, à dépasser les conflits homin et à nous rapprocher du Grand Dessein des Kamis ! Utilise cette terre d'asile qui t'est offerte pour renouer avec ta destiné, Vao-Jung.
Sur ces mots, le gardien de l'Académie s'éloigna, laissant Vao-Jung replonger dans ses pensées.